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Les soft skills, la nouvelle frontière de l’égalité des chances



Les soft skills : indispensables tout au long de la vie professionnelle


L’expression “soft skills” désigne les capacités ou les aptitudes qu’une personne peut acquérir et développer au fil de son parcours de vie et de ses expériences : à l’école, au cours d’un bénévolat, d’un emploi, d’un hobby, de responsabilités familiales, etc... On les appelle aussi compétences transversales, car elles sont requises et mises en œuvre dans différents univers. Elles vont donc au-delà des acquis techniques et connaissances académiques : elles sont émotionnelles, adaptatives, sociales, collectives et méthodologiques. C'est par exemple, la capacité à apprendre, à travailler en équipe, à être réactif. Ce sont des compétences que tout individu développe.


Ces compétences sont un enjeu majeur du recrutement : les recruteurs cherchent de plus en plus à les identifier car elles représentent les compétences d’avenir, notamment face aux compétences techniques qui ont une durée de vie limitée (estimée à 2,5 ans selon l’OCDE). Les identifier lors du processus d’embauche permet également d’assurer une meilleure adéquation entre le candidat et le poste et ainsi éviter des ruptures de périodes d’essai (selon une étude LinkedIn de 2019, 89% des managers estiment que les ruptures de période d'essai sont liées à un déficit de soft skills). Enfin, elles sont aussi un enjeu pour l’évolution de carrière et le niveau de rémunération puisqu’elles expliquent 20% des écarts de rémunération à niveau de diplôme équivalent (CEREQ - 2019).

 

Mettre les compétences et les soft skills au centre du recrutement


Au moment du recrutement, dès les premières phases, trop de profils sont mis de côté, soit :


- Par une autocensure du jeune : il peut juger certaines de ses expériences peu flatteuses et ne va pas faire le lien avec ses compétences à la lecture de l'offre ou bien il ne va pas les mentionner sur son CV ou en entretien


- Par le recruteur à la lecture du CV : il peut être à la recherche d’un nom d’école, un diplôme ou un stage dans une grande entreprise.


En Conclusion, les soft skills représentent un enjeu considérable pour atteindre l’égalité des chances, la diversité en entreprise et l’inclusion. Côté jeune, maîtriser la notion de soft skills permet de lever les réflexes d’autocensure, de libérer leurs ambitions, et déformater les représentations du monde professionnel. Côté entreprise, il est aujourd’hui fondamental de diversifier son vivier de talent pour assurer la performance de l’organisation. Les soft skills permettent justement d’identifier des formes de talents pluriels et de tendre vers un recrutement plus inclusif, en rendant claires et lisibles les compétences attendues.


Source : focusrh.com

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