Les talents ne vivent plus pour leur travail mais travaillent pour vivre. Tel est le constat de l’enquête « What Job Seekers Wish Employers Knew » (« Ce que les demandeurs d’emploi aimeraient que les employeurs sachent »), menée par Boston Consulting Group et Cadremploi, auprès de 90 000 talents dans 160 pays, dont près de 1 900 en France.
Les Français parmi les talents les plus demandés
Les talents français sont parmi les plus démarchés au monde. Plus de 80 % des répondants déclarent avoir été approchés plusieurs fois dans l’année par des recruteurs (contre 74 % au niveau mondial) et 45 % le sont tous les mois voire toutes les semaines (vs 39 % au niveau mondial). Pourtant, malgré la forte concurrence entre les employeurs, les talents français sont moins confiants dans leur pouvoir de négociation (59 % contre 68 % à l’échelle internationale).
Que recherchent les salariés ?
Le salaire est le premier facteur pris en compte par les candidats à l’échelle internationale lorsqu’ils reçoivent une offre d’emploi, mais il ne l’est que pour 15 % des actifs interrogés dans l’Hexagone. En revanche, l’adéquation entre les valeurs de l’entreprise et les valeurs personnelles arrive en première position en France (21 %). Elle est suivie par la volonté de disposer d’un bon équilibre vie professionnelle-vie privée (20 %) puis d’un travail intéressant (20 %). Travailler sur des technologies, produits et sujets intéressants reste la motivation principale de 48 % des collaborateurs en France, contre seulement 27 % dans le monde. Ils plébiscitent également très largement le modèle de travail hybride, alternant entre temps dans les locaux et télétravail, à hauteur de 76 % en France (54 % au niveau mondial).
Comment attirer les collaborateurs ?
La majorité des candidats (57 % au global et 71 % en France) préfèrent passer des entretiens en présentiel avec les recruteurs, y compris les jeunes et ceux qui travaillent dans le digital. Et le processus de recrutement joue également un rôle essentiel : 41 % des talents seraient prêts à refuser une offre de qualité en raison d’un processus de sélection non-professionnel, 52 % à cause d’une expérience de recrutement négative. Un pourcentage qui bondit à 70 % en France, où les collaborateurs recherchent activement de l’honnêteté et des liens humains.
Par ailleurs, les Français sont généralement également séduits par les missions du poste proposé (32 %) et la situation géographique (29 %), avant le salaire qui n’arrive qu’en troisième position. 76 % d’entre eux apprécient aussi les employeurs ouverts à la négociation et/ou qui proposent un tour des bureaux de l’entreprise (73 %). Un appel de la part du futur manager peut aussi motiver les candidats à accepter l’offre (56 %) tout comme leur laisser le temps de réfléchir (43 %).
Où et comment les candidats postulent-ils ?
Lorsqu’ils recherchent une offre d’emploi, 78 % des Français utilisent les réseaux sociaux professionnels et 70 % les plateformes de recrutement en ligne. D’autre part, 68 % d’entre eux utilisent leur réseau professionnel personnel. Parmi tous les candidats sondés, 28 % ont trouvé un emploi sur les plateformes de recrutement en ligne, 23 % grâce à leur réseau et 18 % après avoir été directement approchés par un recruteur.
Source : focusrh.com
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