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Rémunération, bien-être au travail, fidélisation : quels défis pour les entreprises cette année ?



Selon les Tendances EX 2023 publiées par Qualtrics, institut spécialisé dans la gestion de l’expérience, les entreprises devront allier défis économiques et satisfaction salariale pour s’assurer une meilleure productivité en 2023.


La satisfaction financière, enjeu majeur dans un contexte inflationniste


Dans un contexte économique incertain, de Grande démission et de plans de retour au bureau, de nouvelles tensions sont susceptibles d’apparaître entre les collaborateurs et leur entreprise. Alors que les premiers cherchent plus de soutien et d’écoute, les seconds doivent se concentrer sur de nouveaux moyens d’optimiser les budgets sans sacrifier la productivité. Face à cela, les salariés sont en quête de stabilité : ils veulent avoir l’assurance que leur collaboration avec leur employeur repose sur des bases solides, notamment concernant leur rémunération.


En 2022, 61 % des salariés se disent satisfaits de leur rémunération au niveau mondial. En France, seul un actif sur deux (50 %) estime être payé équitablement pour son travail et 39 % pensent que leur salaire est basé sur leurs performances réelles. « Le salaire est naturellement au centre des préoccupations des salariés, mais les entreprises devraient également comprendre quels compromis elles sont prêtes à faire en matière derémunération pour retenir les meilleurs talents, explique Douglas Rosane, directeur du développement de l'Expérience Collaborateur chez Qualtrics France. Non seulement les entreprises doivent continuer à bien évaluer leurs politiques de rémunération par rapport au marché, mais elles ont aussi intérêt à profiter de cette occasion pour revoir leur proposition de valeur et leur marque employeur. »


Assurer un équilibre vie professionnelle / vie personnelle pour une meilleure productivité


En 2022, la satisfaction à l'égard de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est de 71 % au niveau global. Toutefois, les salariés affirment qu'il est quand même de plus en plus difficile de concilier leur travail et leur vie personnelle. Lorsque les collaborateurs estiment avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, 63 % d'entre eux sont prêts à se surpasser pour leur entreprise au niveau mondial. En France, ce chiffre monte même jusqu’à 65 %.

Mais, à l'inverse, seuls 29 % (et 28 % en France) des salariés ayant un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée feraient de même. Selon Douglas Rosane, « l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est essentiel à la performance durable des entreprises. Il est dans l'intérêt de l'ensemble de l'organisation que les managers incitent les salariés à profiter pleinement de leur temps libre pour se ressourcer. »


Prévenir les risques d’épuisement professionnel


La pandémie a mis en évidence certains processus défaillants qui pouvaient freiner la productivité des travailleurs. Néanmoins, moins des deux tiers (65 %) des salariés mondiaux affirment que les processus de travail leur ont permis d'être productifs en 2022. En France, ils ne sont que 62 % à le penser. Au-delà des processus, la marge d’amélioration est également assez grande pour allier technologie et productivité. En effet, seulement 61 % des salariés français et 63 % à l’échelle mondiale indiquent que la technologie les aide à être productifs. Et 38 % des employés montrent des signes d’épuisement professionnel dans le monde. Ce chiffre atteint même 45 % en France. « Si nous pensons souvent aux lourdes charges de travail, les processus inefficaces et bureaucratiques sont également une cause importante d'épuisement des salariés, souligne Douglas Rosane. Il est essentiel de mieux les écouter pour comprendre quels sont les obstacles qu'ils rencontrent, afin de simplifier et d'optimiser les process et les modes de travail. »


Mettre en avant les valeurs partagées pour fidéliser les collaborateurs


Les collaborateurs veulent aussi pouvoir faire progresser leur carrière pour rester dans une entreprise et 64 % des salariés pensent que leurs objectifs de carrière peuvent être atteints dans leur entreprise actuelle. S'ils n'ont pas la possibilité d'acquérir de nouvelles compétences ou de développer celles qu'ils possèdent déjà, les collaborateurs talentueux risquent de chercher ailleurs leur épanouissement professionnel.

Le partage des valeurs d'une entreprise apparaît comme un facteur clé de fidélisation des collaborateurs. Ces derniers accordent ainsi plus d'importance à l'appartenance à des organisations qui reflètent leurs convictions. Lorsque les salariés pensent que leur entreprise agit selon ses valeurs, ils ont 23 % plus de chances de rester trois ans ou plus et 17 % moins de montrer des signes de burn out.


Source : focusrh.com

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